Qui dit Yoga, dit respiration, mais pourquoi ?
Il y a très longtemps, des sages Indiens, ont observé l’influence des émotions sur la respiration, puis ont expérimenté la réciprocité du phénomène :
Changer sa manière de respirer, c’est changer sa façon de penser.
En régulant sa respiration on peut avoir un mental plus calme, se concentrer plus longtemps, se sentir plus apaisé.
Ce sont les conditions indispensables pour la méditation.
Selon la philosophie du Yoga, nous disposons à la naissance d’un certain nombre de respirations, et lorsque le capital est épuisé, nous mourrons… Respirer lentement, c’est donc vivre plus longtemps. Respirer rapidement (comme lorsque nous sommes stressés) c’est s’épuiser…
La conscience du souffle est également la base de notre pratique :
lorsque l’on se concentre sur notre respiration, flux vivant en nous, notre mental est focalisé et nous évitons la dispersion.
D’ailleurs, dans les textes fondateurs du yoga, le Yoga Sutra de Patanjali II.29, le travail du souffle (prànayama) marque la frontière entre le travail du corps (postural) et le travail de l’esprit (débutant par le retrait des sens et la concentration)
Pràna, le mot sanskrit qui désigne le souffle, est en fait bien plus :
c’est une substance subtile qui anime toute chose existant dans l’Univers et qui se manifeste sur le plan physique par la respiration.
Pratiquer un Prànayama (souvent en début ou fin de séance), cette science de la maîtrise du souffle, c’est accroître l’énergie vitale, puis la maintenir et la diriger dans le corps pour en retirer les innombrables bénéfices.
Attention cependant : avoir une colonne vertébrale bien alignée est indispensable pour donner l’espace et la direction nécessaire au souffle.
Comments